Vous avez probablement entendu parler de la mobilité urbaine durable, mais qu’est-ce que cela signifie ? Pour ceux qui ne connaissent pas ce terme, il s’agit de la capacité des personnes à se déplacer dans l’espace urbain en tenant compte de pratiques plus durables dans les domaines économique, social et environnemental, renforçant ainsi la citoyenneté et le lien entre les personnes et l’espace qu’elles occupent.
Le concept de mobilité durable fait référence à la planification responsable des transports urbains, qui s’oppose au modèle traditionnel basé sur l’utilisation de véhicules à énergie fossile. La mobilité durable envisage également des solutions de manière intégrée, en tenant compte des impacts sociaux tels que la création d’emplois, la création de politiques publiques, l’intégration entre les moyens de transport publics et privés et l’utilisation responsable des sources d’énergie. Le concept de mobilité urbaine durable propose comme alternative l’utilisation de véhicules non motorisés tels que les bicyclettes, les transports publics alimentés par des sources d’énergie renouvelables et des options partagées telles que les applications de covoiturage. Il subventionne également l’amélioration des infrastructures de la ville afin que les piétons puissent également se déplacer de manière efficace et sûre.
L’un des principaux problèmes est l’augmentation du trafic ces dernières années, qui a des répercussions directes sur la planète. En effet, plus il y a de véhicules en circulation, plus la consommation de carburant augmente et, par conséquent, plus il y a de dioxyde de carbone (CO₂) rejeté dans l’atmosphère. Pour vous donner une idée, une voiture produit environ une tonne de CO2 tous les trois mille kilomètres. Imaginez maintenant la quantité produite pendant une journée entière dans le monde. Nous n’avons même pas besoin de prendre la calculatrice pour savoir que c’est beaucoup, n’est-ce pas ?
C’est dans cette optique que la « Journée mondiale sans voiture » a été créée en France en 1997 et adoptée dans le monde entier en 2000. Célébrée le 22 septembre, cette date vise à sensibiliser le monde entier à la nécessité de réduire l’utilisation des véhicules à moteur dans la vie quotidienne.
Les dates telles que la Journée mondiale sans voiture visent à avoir un effet positif sur la société en montrant l’importance des moyens de transport alternatifs et non polluants. Cependant, bien que la visibilité augmente, il reste encore beaucoup de chemin à parcourir avant que ce type de transport ne soit encouragé et pris au sérieux.
L’expansion des transports durables ne se fera que si les gens se mobilisent. Il faut changer les habitudes, éduquer et encourager les familles, le gouvernement, les écoles et les institutions.
Pour cela, nous avons besoin de campagnes massives pour encourager le transport urbain durable, de politiques publiques qui favorisent les piétons et les cyclistes, d’une urbanisation axée sur le bien-être des personnes, de trottoirs et de pistes cyclables normalisés, ainsi que de mesures visant à réduire le nombre de voitures.
La trottinette équipée d’un moteur électrique est devenue un moyen de transport urbain très pratique, dans la mesure où elle simplifie grandement les déplacements. De par sa facilité d’utilisation, elle est parfaite pour se rendre au travail et à l’école, ou pour faire les courses. Pour rouler en toute sécurité et se prémunir contre les éventuels accidents et incidents malencontreux, souscrire une assurance est impératif, d’autant plus que la garantie de base est obligatoire.
Les trottinettes électriques font partie des NVEI (nouveaux véhicules électriques individuels) et leur utilisation est régie par certaines règles, dont la souscription d’une assurance. Obtenez plus d’informations sur les différentes formules proposées par les assureurs afin de choisir la bonne police.
Les utilisateurs de ces engins ont l’obligation de contracter, au moins, la garantie de base qu’est la responsabilité civile. Cette souscription incombe aux propriétaires de ces EDPM (engins de déplacements personnels motorisés), que le véhicule soit conduit par eux-mêmes ou par d’autres personnes, ou qu’il soit mis en location. Cette garantie est exigée par le code des assurances, suivant l’article L211-1. En cas de manquement à cette obligation, le propriétaire de la trottinette risque d’être sanctionné. Il encourt à l’annulation ou la suspension de son permis de conduire, ou encore à une amende allant jusqu’à 3 750 €.
Les propriétaires de ces véhicules ont le choix entre plusieurs formules, mais dans tous les cas, la garantie responsabilité civile est la base de l’assurance trottinette électrique. En cas d’incident causant un dommage à autrui, le conducteur du véhicule n’est pas tenu de s’occuper personnellement des réparations. Il peut faire valoir ses droits en invoquant cette garantie au tiers. Normalement, l’assurance prend en charge les préjudices subis par le tiers.
Dans le cas contraire, si aucune souscription n’a été faite, le responsable de l’incident doit s’acquitter du montant déboursé par les FGAO (Fonds de garantie des assurances obligatoires). En effet, cette structure prend immédiatement en charge les dommages que le tiers a subis. La régularisation avec le conducteur non assuré a lieu après.
En plus de respecter la loi, les propriétaires des trottinettes à moteur évitent d’indemniser la victime et de payer la réparation des dommages lorsqu’ils souscrivent la garantie de base.
Bien s’assurer revient à contracter des garanties supplémentaires, en plus de la responsabilité civile. En effet, l’utilisateur d’une trottinette à moteur risque de se blesser lors d’un accident. Or, les dommages corporels qu’il a subis ne seront pas couverts par l’assurance au tiers.
Nul besoin de se précipiter au moment de faire la souscription, il est préférable de consulter les différentes formules. Par la même occasion, l’intéressé doit analyser ses besoins lors de l’utilisation de ce véhicule. Dans le cas où il devrait régulièrement parcourir de longues distances, des garanties supplémentaires sont nécessaires. Le risque d’accident est toujours présent, surtout s’il doit passer par des endroits trop fréquentés, avec une grande affluence de piétons et une circulation dense. En contractant la garantie adéquate (en plus de la responsabilité civile), le conducteur d’une trottinette à moteur se protège puisqu’en cas d’incident malencontreux lui causant des blessures, il peut bénéficier d’une indemnisation.
Des formules tous risques existent également en matière d’assurance pour les trottinettes à moteur. Lors d’un accident ou d’un vol, les autres garanties ne permettent pas d’obtenir l’indemnisation concernant le véhicule. L’idéal serait d’opter pour les souscriptions qui permettent de tout prendre en charge, notamment lorsque la personne se trouve dans une zone où le risque d’effraction et d’accident est imminent.
Certes, la cotisation est élevée par rapport aux autres contrats, mais l’intéressé ne doit pas oublier que toutes les garanties évoquées précédemment sont incluses dans cette formule. Chaque personne doit évaluer l’importance de ce véhicule et son utilisation dans son quotidien, afin d’être bien couverte en choisissant les bonnes garanties.
Certaines personnes se limitent à la couverture de leur assurance habitation, pensant qu’elle couvre l’usage d’une trottinette à moteur. Certes, la responsabilité civile est aussi incluse dans ce contrat, mais elle ne concerne pas les NVEI (nouveaux véhicules électriques individuels). Seule l’utilisation des vélos, des trottinettes et des autres engins non motorisés, peut être prise en charge. Une vérification ou une demande de précision auprès de l’assureur s’impose pour avoir la certitude que l’usage de ces véhicules est inclus ou non dans la garantie au tiers de ce contrat.
En tout état de cause, le mieux est de souscrire une assurance à part pour sa trottinette. L’utilisateur peut rouler sereinement avec son véhicule. Mais même en étant bien assuré, le conducteur doit impérativement porter les équipements de protection appropriés à l’usage de la trottinette.